Dans la galaxie des compétitions les plus sérieuses, Google Lunar XPrize fait office de Graal. Avec 30 millions de dollars à la clé, c’est plutôt normal. Les projets affluent et abreuvent d’innovations un écosystème foodtech qui est sans doute un plus créatifs aujourd’hui.

 

On connaissait la bière de mars, qui tient son nom de la date à à partir de laquelle on ne pouvait plus brasser de bières, pour des raisons d’hygiène, il y a encore 150 ans. Rien à voir avec la planète éponyme, à la différence de la MoonBeer : un projet dingue d’une équipe d’étudiants californiens, voué à fair alunir un module doté de deux compartiments, l’un rempli de moût, l’autre de levure.

 

L’alunissage déclenchant le mélange des deux compartiments, la production d’alcool etc, et donc la première « bière lunaire ». L’idée peut faire sourire, mais elle se place en finale, parmi 25 autres projets internationaux.  Car le concept vise aussi à transformer la fabrication, en réalisant en simultané fermentation et carbonation. Une petite disruption parmi d’autres.

 

L’innovation vient très peu des brasseurs historiques, beaucoup plus attachés aux points de distribution qu’au digital, à la publicité classique qu’à des expériences. Elle vient des newcomers et de la génération Y, des foodtechs, de tout un écosystème de passionnés et d’innovateurs qui dessinent les contours de la brasserie de demain.

Car de l’alchimie des expériences naîtront, comme à chaque fois, des licornes.

Avec en prime pour les vieux acteurs endormis, une sérieuse gueule de bois.